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  • Photo du rédacteurAnne CANTORE

La mule ou papy deal...




Ou comment faire de mauvaises choses pour de bonnes raisons…

Je ne suis pas une grande fan des idées défendues par Clint Eastwood, mais il faut lui rendre les honneurs au moins sur un point : Il sait faire de magnifique film. La mule, dernier en date en apporte une nouvelle preuve s’il en était besoin…


Earl, 90 ans, ruiné, et en conflit avec son entourage se retrouve à la rue. Pour ne pas décevoir, une fois de plus, sa petite fille, il accepte un « job » un peu particulier. Sa mission : convoyer du Texas jusque dans l’Illinois de la drogue pour un cartel . Une fois, juste une fois se dit Earl.


Mais peut-on dire non à l’argent facile et au cartel ?

Sans effet spéciaux, sans explosion, Eastwood nous emmène une fois de plus sur le chemin d’un homme . Un citoyen lambda, honorable, presque débonnaire qui pour de bonnes raisons, fais de mauvaises choses. J’en suis ressortie avec la boule au ventre pour Earl, pour ce qu’il est et ce qui l’a poussé à agir ainsi. Bien filmé, bien monté, on se laisse porter par les images de cette Amérique populaire qu’on traverse de long en large à bord du pick up de Earl au rythme de la country. On finirait presque par prier pour qu’il en réchappe…


Mon Conseil : A voir !


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