Bien… et alors ?
J’ai aimé, oh oui que j’ai aimé !
L’histoire débute par une rencontre, peu conventionnelle. Cassandra découvre un corps presque sans vie, celui de « Monsieur l’étranger ». Cassie vit seule, au beau milieu de nulle part. Sauf que ce nulle part, cet endroit où les morts la retiennent, c’est chez elle. Pendant plusieurs jours, elle va se concentrer sur l’étranger moribond qu’elle a recueilli au fond d’un ravin et le soigner. Contre toute attente, il se remet de ses blessures. Va alors commencer un étrange huis clos entre deux êtres qui, pour des raisons totalement différentes, n’ont d’habitude que la solitude pour compagne.
Je n’en dirais pas plus, je vous laisse découvrir l’histoire.
J’ai commencé ce livre après plusieurs semaines de « disette littéraire » ou rien n’a vraiment retenu mon attention. Je n’en attendais rien de particulier, je me suis donc simplement laissée porter par l’histoire. N’attendez pas de violents échanges passionnels, pas de gifles, pas d’insultes. Non tout passe par le regard, par les mots que l’étranger et Cassie n’échangent pas, dans ces silences qu’ils partagent et qui vous serrent la gorge. J’ai souvent eu le sentiment d’être une intruse indélicate, observant la naissance de sentiments magnifiques entre ces deux êtres « hors du temps et de l’espace ».
Premier roman de l’auteur, c’est un très beau coup. Il ne m’a manqué qu’une petite chose pour arriver au coup de cœur : un peu de longueurs. Le roman est court (sans le qualifier de « nouvelle », il est un peu trop juste à mon goût). Ou alors, j’y étais tellement bien que je n’avais pas envie de refermer la dernière page et de laisser Cassie et l’étranger vivrent leur magnifique histoire sans moi.
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